Des investissements de plus de 311 M$ ont été annoncés le 17 juin pour 12 projets d’agrandissement, de transformation et de construction d’écoles en Montérégie. Le directeur général du CSSSH, Jean-Pierre Bédard, a été agréablement surpris d’apprendre que Saint-Hyacinthe aurait sa part du gâteau. « J’ai entendu l’annonce en direct. Avec l’école déjà en chantier, on ne croyait pas que l’on aurait tout de suite l’annonce d’une deuxième école primaire, mais c’est une excellente nouvelle et un cadeau que j’accueille avec enthousiasme. »
S’il est encore trop tôt pour connaître l’ensemble des détails de cette future école de 14 classes – pouvant accueillir environ 250 élèves –, le CSSSH peut déjà dire qu’elle sera construite dans « le secteur nord » de Saint-Hyacinthe, sans préciser quels quartiers sont envisagés. « Nous n’en sommes pas encore précisément à cibler des quartiers potentiels. Cela dépendra notamment de nos échanges avec la Ville », mentionne la régisseuse aux communications, Isabelle Ricard. Les discussions auraient déjà commencé pour trouver un terrain capable d’accueillir l’école.
Il est aussi trop tôt pour estimer le coût de cette future école et la date où elle pourrait accueillir pour la première fois des élèves. « Dès qu’on aura identifié un terrain et qu’on aura un acte notarié, si rien d’irrégulier ne se passe sur le chantier, on peut penser à un délai d’un an et demi à deux ans pour une école primaire de cette dimension. Je suis assez optimiste qu’on arrivera rapidement à trouver le terrain », soutient le directeur général.
D’autres besoins
L’annonce de cette nouvelle école est une belle surprise pour le CSSSH, mais elle est loin de combler tous les besoins dans la région, notamment dans le secteur de Saint-Pie, qui demande une nouvelle école depuis longtemps. « Pour Saint-Pie, on continue de relancer, mais force est de constater que ce ne sera pas pour cette année. Et ce n’est pas le seul secteur qui se trouve dans notre Plan quinquennal d’investissements et on va continuer de pousser pour nos autres demandes, mais aujourd’hui, on est reconnaissants de cette belle annonce », conclut M. Bédard.