Entre le 1er mars et le 9 avril 2014, Marie-Ève Caux a récupéré des résidus de diverses drogues contrôlées, dont de la Morphine et du Dilaudid, afin de payer la dette de 5 000 $ de son conjoint.
Mme Caux a reconnu devant le Conseil de discipline de son ordre professionnel que son geste était inadmissible et qu’elle devait être sanctionnée en conséquence.
La femme de 31 ans a toutefois assuré qu’elle n’avait pas consommé ces médicaments ni privé les patients de leur médication, une information qui a retenu l’attention du Conseil au moment de rendre sa décision.
« Cette sanction, bien que dissuasive, ne comporte pas d’aspect punitif, mais comporte cependant un aspect d’exemplarité pour les pairs, tout en permettant à l’intimée de continuer à travailler après avoir purgé sa sanction », peut-on lire dans le document.
En plus d’être radiée pour une période de six mois, Marie-Ève Caux a été congédiée par le Centre de santé et de services sociaux Richelieu-Yamaska le 9 avril.
Le Conseil a également tenu compte de la situation familiale difficile de la dame, laquelle doit subvenir aux besoins de ses quatre enfants avec pour seul revenu l’allocation versée par l’aide sociale depuis son renvoi.