2 mars 2023 - 07:00
Une invitée de marque au 1855 exposition collective
Par: Maxime Prévost Durand
La présidente du conseil d’administration de la galerie 1855, Marie-Josée Normand, tient dans ses mains l’une des œuvres que Charlotte Laurier expose. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La présidente du conseil d’administration de la galerie 1855, Marie-Josée Normand, tient dans ses mains l’une des œuvres que Charlotte Laurier expose. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Pour sa nouvelle exposition, Ébullition et effervescence, le 1855 exposition collective accueille une invitée de marque. Parmi les œuvres affichées sur les murs de la galerie jusqu’à la fin mars, on trouve des dessins de la comédienne Charlotte Laurier, envoyés directement de France pour l’occasion.

L’artiste, qui a fait sa marque au cinéma dans des films comme Les bons débarras et 2 secondes dans les années 1980 et 1990, y présente 18 œuvres faites à l’encre de Chine, à l’aquarelle et au pastel sec.

« C’est une belle opportunité pour nous d’avoir ses œuvres ici », a affirmé la présidente du conseil d’administration du 1855, Marie-Josée Normand, qui a elle-même lancé l’invitation à Charlotte Laurier.

Les deux femmes se sont rencontrées au début des années 2000 dans le cadre de la pièce de théâtre Capharnaüm que Charlotte Laurier avait écrite et mise en scène. Marie-Josée Normand avait été engagée comme actrice pour le rôle de Sophia.

« On a tout de suite connecté et on a toujours gardé contact par la suite », raconte la bénévole de la galerie maskoutaine.

Depuis quelques années, Charlotte Laurier réside en France, où elle poursuit son travail artistique à travers différents médiums, dont l’art visuel.

« Quand j’ai vu sur Facebook ce qu’elle fait, avec ses œuvres et sa poésie, je trouvais ça magnifique, donc je lui ai écrit pour lui mentionner que si elle venait, j’aimerais exposer ses œuvres. Finalement, elle m’ a envoyé des œuvres directement de France spécialement pour l’exposition. »

La série que propose Charlotte Laurier s’intitule « Florilège » et se veut « un hommage à la femme qui se métamorphose continuellement à travers sa nature sauvage, transcendant les épreuves et prête à refleurir à tout moment ». Ses dessins naissent d’un « besoin de s’apaiser et de retrouver la nature ». Des citations qui ont inspiré l’artiste, comme des bouts de chanson de Tom Waits, de Serge Gainsbourg, d’Alain Bashung et de MC Solaar, accompagnent chaque œuvre.

Une diversité d’artistes

En plus de Charlotte Laurier, plusieurs autres artistes exposent dans le cadre d’Ébullition et effervescence, soit Patrick Lauzon, Mahé Deschênes, Jeannot Caron, Marie-Flore Boies, Nelson Gamache, Adélaïde Therrien, François Larivière et Jean Lemieux.

Parmi ceux-ci, Mahé Deschênes, âgée de seulement 19 ans, a accepté d’exposer ses œuvres pour la toute première fois. L’artiste native de Saint-Jean-Port-Joli propose des dessins aux détails infinis qui captent l’attention dès le premier regard. Son talent a d’ailleurs attiré l’attention d’une maison d’édition française avec laquelle elle a signé un contrat récemment.

Le peintre Patrick Lauzon, un ancien étudiant de l’option théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe qui est également comédien à l’occasion, vise pour sa part à « faire surgir des sujets atypiques et libres » dans ses toiles. Également à l’affiche, le photographe François Larivière superpose des filtres sur ses clichés afin de créer des ambiances aux lieux captés par sa lentille.

L’exposition Ébullition et effervescence est à l’affiche jusqu’au 26 mars. La galerie 1855 est ouverte du jeudi au dimanche, à partir de midi.

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