10 juillet 2014 - 00:00
Chapeau, les filles! et Excelle Science, édition 2013-2014
Une lauréate de Saint-Jude
Par: Le Courrier
Sur la photo, de gauche à droite, Line Camerlain, vice-présidente de la Centrale des syndicats du Québec, remet deux prix Chapeau, les filles! à Valérie Brosseau et Mélanie Desnoyers et un prix Excelle Science à Marie-Ève Cloutier.

Sur la photo, de gauche à droite, Line Camerlain, vice-présidente de la Centrale des syndicats du Québec, remet deux prix Chapeau, les filles! à Valérie Brosseau et Mélanie Desnoyers et un prix Excelle Science à Marie-Ève Cloutier.

Sur la photo, de gauche à droite, Line Camerlain, vice-présidente de la Centrale des syndicats du Québec, remet deux prix Chapeau, les filles! à Valérie Brosseau et Mélanie Desnoyers et un prix Excelle Science à Marie-Ève Cloutier.

Sur la photo, de gauche à droite, Line Camerlain, vice-présidente de la Centrale des syndicats du Québec, remet deux prix Chapeau, les filles! à Valérie Brosseau et Mélanie Desnoyers et un prix Excelle Science à Marie-Ève Cloutier.

Le dix-huitième gala national du concours Chapeau, les filles! et de son volet Excelle Science s’est tenu le 9 juin à l’Assemblée nationale, en présence du ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport et ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science, Yves Bolduc.

Venant de toutes les régions du Québec, 56 femmes ont été honorées pour avoir fait le choix d’un métier traditionnellement masculin. Parmi les récipiendaires, Valérie Brosseau, de Saint-Jude, qui étudie en Mécanique automobile à l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe, a remporté le Prix Persévérance de la Centrale des syndicats du Québec et un prix de 2 000 $.

Les résultats médiocres, très peu pour elle. Malgré son diagnostic de TDAH combiné – trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité et hyperréactivité des émotions – et ses difficultés d’apprentissage, Valérie Brosseau n’a jamais baissé les bras… si ce n’est pour les plonger sous le capot d’une auto! Bientôt diplômée en mécanique automobile, elle a mis un tigre dans son moteur et foncé vers le succès. Sa persévérance hors du commun a déjà payé : un employeur l’a remarquée à l’oeuvre à son école et lui a promis un poste dans son garage dès ses études bouclées. Depuis sa création par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, il y a 18 ans, ce concours s’est acquis la participation de plus de 15 000 candidates. Le gala national fait suite aux cérémonies qui se sont tenues dans chacune des régions au printemps dernier. Les lauréates nationales ont été désignées par une vingtaine de jurys différents pour chacune des catégories. Plus de 225 dossiers ont été étudiés par 80 juges experts dans leur domaine.

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