4 juillet 2024 - 03:00
Une lutte à trois pour un poste de conseiller à Saint-Pie
Par: Adaée Beaulieu
Les citoyens de Saint-Pie sont invités à choisir leur nouveau conseiller du district numéro 2 le 14 juillet. Photothèque | Le Courrier ©

Les citoyens de Saint-Pie sont invités à choisir leur nouveau conseiller du district numéro 2 le 14 juillet. Photothèque | Le Courrier ©

Trois candidats briguent le poste de conseiller du district numéro 2 à Saint-Pie, siège laissé vacant depuis que Pierre Blais a remis sa démission. Tous désirent développer de meilleures relations entre les élus et prônent la préservation de l’environnement.

Jacinthe Martin est originaire de Saint-Pie. Au fil des décennies, elle a vu la Municipalité évoluer. Elle constate maintenant une certaine stagnation et désire en comprendre la cause. Elle sent aussi une certaine incompréhension des citoyens quant au cadre réglementaire qui régit la Municipalité. Elle croit qu’en étant au cœur des décisions, elle pourra créer un lien entre les élus et les citoyens. Mme Martin fait campagne de façon écologique sans impression et en limitant ses déplacements. L’environnement est un sujet qui lui tient à cœur.

La jeunesse bien représentée

Deux jeunes adultes dans la vingtaine qui ont tous les deux grandi à Saint-Pie se présentent aussi comme candidats. Il s’agit de Laurence Bousquet, âgée de 28 ans, et de Didier Ruel, 27 ans.

Laurence Bousquet a grandi sur une ferme. Étant ergothérapeute, la santé est l’une de ses préoccupations. Dans une municipalité, cela passe, selon elle, par le développement d’un milieu de vie sain et le développement de la communauté. Elle a d’ailleurs remarqué qu’avec la construction de nouveaux développements résidentiels, davantage de jeunes familles se sont installées à Saint-Pie. Mme Bousquet juge aussi la cohabitation essentielle entre le milieu agricole et le noyau villageois. Selon elle, un équilibre doit être trouvé alors que le développement est à l’honneur. Son but est principalement d’être à l’écoute des citoyens.

Didier Ruel a aussi été élevé sur une ferme et c’est maintenant lui qui l’exploite. Il s’implique déjà auprès d’organisations regroupant les producteurs agricoles, lui qui est diplômé de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ). Il désire apporter une vision différente au sein du conseil. Il compte sensibiliser les citoyens aux réalités distinctes du milieu agricole, comme le bruit qui est incontournable en tout temps lors du travail sur les terres et les bandes riveraines qui doivent être préservées, mais sans zèle. M. Ruel se réjouit du fait que le maire Mario St-Pierre soit aussi un producteur agricole conscientisé à ces enjeux. Pour ce qui est des éoliennes, il est encore à peser le pour et le contre et observe de près ce que fait la MRC des Maskoutains dans ce dossier.

Le scrutin se tiendra le 14 juillet et le vote par anticipation se déroulera le 7 juillet.

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