13 janvier 2022 - 07:00
Une Maskoutaine nommée au Conservatoire de musique de Québec
Par: Maxime Prévost Durand
Marie-Julie Chagnon est une clarinettiste cumulant plusieurs années d’expériences, notamment avec l’Orchestre symphonique de Québec qu’elle a joint en 2011. Photo Facebook Conservatoire de musique de Québec

Marie-Julie Chagnon est une clarinettiste cumulant plusieurs années d’expériences, notamment avec l’Orchestre symphonique de Québec qu’elle a joint en 2011. Photo Facebook Conservatoire de musique de Québec

Déjà dotée d’une feuille de route bien garnie, qui la voit notamment entamer sa dixième année comme clarinettiste permanente avec l’Orchestre symphonique de Québec, la Maskoutaine Marie-Julie Chagnon ajoute un autre haut fait d’armes à sa carrière pour lancer la nouvelle année. Le Conservatoire de musique de Québec a officialisé récemment sa nomination comme professeure de clarinette.

La musicienne de 43 ans a elle-même fait des études au sein de cette institution à la fin des années 1990. Depuis trois ans, elle y avait déjà un poste de remplacement comme enseignante. L’officialisation de sa nomination vient toutefois cimenter sa place parmi le corps professoral du Conservatoire de musique de Québec, qui est en quelque sorte sa deuxième maison.

« C’est le fun parce que ça me permet de faire un peu plus partie de la famille et d’être plus impliquée avec l’institution », a commenté Marie-Julie Chagnon dans un entretien téléphonique avec LE COURRIER.

Ce nouveau titre s’ajoute au rôle d’enseignante de clarinette qu’elle a depuis 2015 au Conservatoire de musique de Saguenay et au Collège d’Alma. Auparavant, elle avait également enseigné au secondaire, dans des programmes de concentration en musique, et dans des écoles de musique privées.

Depuis 2011, elle œuvre également en tant que deuxième clarinette et clarinette basse à l’Orchestre symphonique de Québec. Après avoir occupé un poste d’un an, elle avait obtenu une place permanente au sein de l’orchestre.

« C’est ce que j’ai toujours voulu faire, jouer dans un orchestre symphonique et être permanente », a-t-elle souligné.

Le fait d’ajouter à cela un rôle officiel au Conservatoire de musique de Québec la comble encore davantage.

« L’orchestre tout seul, sans l’enseignement, il me manquait quelque chose, puis l’enseignement sans l’orchestre, il me manquait aussi quelque chose. D’avoir aligné les deux, ça fait une belle complémentarité pour une vie de musicienne professionnelle à mon avis. »

Également passionnée de musique de chambre, elle aimerait faire davantage de concerts de ce type dans les prochaines années si l’occasion se présente.

Au fil des années, Marie-Julie Chagnon a pu vivre plusieurs grandes expériences grâce à son instrument et son talent. Très jeune, elle s’est fait remarquer en étant lauréate du Concours de musique du Canada dans la catégorie « Vent – 17 ans et moins ». Dans sa carrière, elle a entre autres été invitée à se produire à de nombreux festivals internationaux, que ce soit en Allemagne (Pommersfelden), aux États-Unis (National Repertory Orchestra), en Suisse (Festival de musique de Morges) et au Japon (Pacific Music Festival). On l’a aussi invitée à deux reprises à participer au Clarinetfest, un congrès international de clarinette, d’abord en tant que soliste, puis avec son quatuor quelques années plus tard.

Elle a par ailleurs joué quatre ans avec l’Orchestre symphonique de Vancouver, dont trois ans comme clarinette solo associée et clarinette basse, avant de se joindre à celui de Québec. Elle compte aussi des expériences de scène avec les orchestres de Montréal, de Toronto et de Vancouver, ainsi qu’avec les orchestres de chambre Les Violons du Roy et I Musici.

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