Les membres de l’équipe de badminton étaient d’ailleurs les seuls athlètes des Lauréats à participer à cette finale collégiale. Les représentants maskoutains en natation s’exécuteront quant à eux les 14 et 15 avril, également à Sherbrooke.
La performance à signaler de la fin de semaine fut celle du double féminin formé de Sabrina Pelletier et Kimberly Malcolm, lequel a vaincu le duo abitibien composé de Valérie Bureau et Élyse Plourde au compte de 21-17 et 21-19 pour s’emparer de la médaille de bronze.Précédemment, en demi-finale, le tandem maskoutain avait donné du fil à retordre aux grandes favorites du tournoi, Catherine Savard et Virginie Savard, les éventuelles championnes. Cette rencontre s’était terminée 21-15 et 21-18 à l’avantage des joueuses du Cégep de Sainte-Foy.« Sabrina et Kimberly ont disputé leur meilleure partie du tournoi lors de cette demi-finale. Elles ont présenté aux championnes leur défi le plus imposant de la journée », a commenté l’instructeur des Lauréats, François Vincent.« Cette troisième place est d’autant plus satisfaisante que Kimberly n’a débuté l’entraînement qu’en janvier 2012, et que la veille des championnats, Sabrina recevait toujours des traitements pour une blessure au dos qui tarde à guérir. Elle ne savait pas si elle serait en mesure de jouer. Elles ont finalement joué avec confiance et aplomb. Toute l’équipe est bien fière d’elles et de leur podium », ajoute-t-il.
Un esprit de groupe hors pair
Un second duo féminin, celui de Myriam Proulx-Gamache et Maude Samson, a aussi fait belle figure en prenant le sixième rang.
« De se présenter là-bas avec 10 représentants, dont cinq recrues, est en soi une très bonne indication de notre excellente progression des derniers mois », clame le pilote des Lauréats, qui estime que l’extraordinaire esprit d’équipe qui animait sa troupe a contribué à ce que chacun se surpasse.« En 22 ans de coaching, j’ai rarement dirigé des athlètes aussi dédiés à réussir. On a eu droit à un engagement total de tout le monde. Chacun était conscient de la valeur qu’il apportait à l’autre, et ce, même si le badminton est un sport souvent pratiqué en simple. Comme entraîneur, c’est ce type d’expérience que l’on tente de faire vivre à ces jeunes, année après année. Cela va au-delà des victoires individuelles ou du prestige que celles-ci procurent », conclut l’entraîneur Vincent.