Le président et chef de la direction du Groupe Sportscene, Jean Bédard, a annoncé la nouvelle en exclusivité au COURRIER hier matin.
Le restaurant actuellement situé sur l’avenue Cusson s’installera encore plus près du futur Hôtel Sheraton et du centre de congrès municipal, sur la rue Johnson. Il aura entre autres comme voisins immédiats le restaurant St-Hubert et le Super C en construction. La structure de la nouvelle bâtisse est même déjà visible sur le site (voir photo), mais celle-ci devra cependant être agrandie pour répondre aux besoins de la Cage.
Il est question d’un investissement de 2 M$, estime M. Bédard.
Ce restaurant de 6400 pieds carrés aura une capacité similaire à la Cage actuelle et devrait donc pouvoir accueillir autour de 230 personnes, en excluant la terrasse. Son architecture sera résolument moderne, à l’image des plus récents restaurants ouverts par Sportscene, dont La Cage Brasserie sportive des Promenades Saint-Bruno.
Actionnaire de La Cage maskoutaine, Jean Bédard confirme s’être entendu sur les termes d’un bail à long terme avec le promoteur Beauward. Ce dernier devrait lui livrer la bâtisse à l’automne, ce qui laisse entrevoir une ouverture officielle une douzaine de semaines plus tard, soit en début d’année 2018, si tout se déroule comme prévu.
« Mon objectif, c’est que la prochaine édition du Méchant Mardi de gars en février 2018 puisse se dérouler dans la nouvelle Cage », a lancé M. Bédard en faisant référence à la populaire activité-bénéfice tenue depuis huit ans dans son établissement.
Même si son bail actuel ne se termine que dans deux ans, Jean Bédard mentionne que son groupe ne pouvait attendre plus longtemps avant de bouger.
« On a dû revoir nos plans plus vite que prévu, car l’opportunité était là. Notre orientation a toujours été d’opter pour les meilleurs sites disponibles dans nos marchés et ce site-là était de loin le meilleur site à Saint-Hyacinthe. Nous aurons une vitrine sur l’autoroute 20 dans un secteur en pleine effervescence avec la venue prochaine de l’hôtel et du centre de congrès. C’est un site exceptionnel et nous ne voulions pas rater notre chance. »
Le Maskoutain ne cache pas son excitation. « On va faire quelque chose de beau qui s’intègrera à merveille dans son environnement. Les gens de Saint-Hyacinthe vont être fiers de voir notre nouveau concept et de pouvoir en profiter. »
Il n’est pas insensible à l’élan qui anime Saint-Hyacinthe ces derniers mois.
« La fermeture de l’Hôtel des Seigneurs et du Collège Antoine-Girouard coup sur coup a fait mal, mais on sent et on constate un regain de vie majeur. Saint-Hyacinthe sera une ville transformée d’ici deux ans », prévient-il avec enthousiasme.
Affaires et hockey
Du côté de Sportscene, les affaires roulent aussi à fond de train, dit son président.
« Après deux ans de travail et de sacrifices pour développer et imposer notre nouveau concept (menu et restaurants revampés), nous traversons une belle période. Nous sommes maintenant perçus comme un locataire de grande qualité par tous les promoteurs immobiliers qui nous offrent leurs meilleurs sites, par exemple le Complexe Desjardins à Montréal où nous sommes installés depuis octobre dernier. »
Pour la suite des choses, sur le plan sportif, il dit souhaiter un beau printemps.
« Grâce à notre nouveau concept, nous sommes moins dépendants du hockey depuis quelques années, mais comme partisan j’ai le sentiment que le Canadien pourrait nous offrir deux rondes de séries. Le club n’est pas assez gros pour faire un long bout, mais on a le meilleur gardien de but. Il manque encore un gros morceau à l’attaque. »
À quelques jours de la date limite des transactions dans la LNH, le directeur général Marc Bergevin a donc encore du pain sur la planche. La commande de Jean Bédard est passée!