Un avis public de la Ville de Saint-Hyacinthe paru le 9 juin évoque en effet une demande de changement de zonage pour « l’installation d’une polyclinique au 2678-2690 Laframboise, suite à l’ajout d’un étage et à l’agrandissement du bâtiment ».
Mené par la Fondation Honoré-Mercier, le projet reste cependant à l’étape de l’évaluation de la faisabilité. « Il reste encore des ficelles à attacher avec nos partenaires », a commenté la directrice générale de la fondation, Isabelle Doyon. Le processus d’achat du bâtiment est en cours, reconnaît-elle, mais il faudra attendre qu’il se termine avant d’obtenir une présentation officielle du projet.
Il ne faut toutefois pas faire l’adéquation avec les supercliniques du ministre Barrette, puisqu’il s’agit d’une démarche séparée, a précisé Isabelle Doyon.
Le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Est n’a pas été en mesure de préciser son rôle éventuel dans la construction d’un nouvel établissement de santé à Saint-Hyacinthe.
Un projet d’envergure
Superclinique ou pas, son ampleur serait tout de même considérable, puisque la demande vise à convertir en zonage mixte (commercial et résidentiel) tout le quadrilatère formé par les rues Laframboise, Blanchet, Turcot et Bernier, a indiqué le conseiller du district Sacré-Cœur, David Bousquet.
L’objectif serait de regrouper sous un même toit des services de santé actuellement « éparpillés », précise-t-il. « C’est une belle occasion d’améliorer les soins de santé à Saint-Hyacinthe », croit le conseiller du secteur visé.
Il voit mal comment les citoyens qui vivent déjà tout près de l’hôpital pourraient s’opposer à la venue d’une polyclinique juste à côté.
Le président de la Fondation Honoré-Mercier, le Dr Gilles Brien, a ajouté que le projet cadrait bien dans la mission de son organisme puisqu’il permettrait d’améliorer les soins à la population en développant une nouvelle infrastructure de santé. La demande de changement de zonage n’est « qu’une étape parmi d’autres » dans le cheminement du projet, qui reste encore « embryonnaire », a tenu à rappeler Isabelle Doyon.