Elle a commencé sa carrière à la Maison de la famille des Maskoutains en tant que coordonnatrice dans le 0-5 ans avec le programme DémarMots. Mme Martel est ensuite devenue coordonnatrice du volet accompagnement aux familles 0-100 ans, puis directrice de ce volet avant d’obtenir sa récente promotion. À la suite du départ de l’ancienne directrice Lizette Flores, c’est le conseil d’administration qui l’a nommée à ce poste.
« C’était une aspiration professionnelle depuis que je suis toute jeune et, en tant que Maskoutaine, c’est important pour moi de représenter les familles maskoutaines. Pour moi, la Maison de la famille, c’est un organisme riche et important à Saint-Hyacinthe que tout le monde devrait connaître », a souligné la maman de deux enfants de 7 et 10 ans.
Elle se donne donc comme mission de faire découvrir davantage l’organisme. D’ailleurs, cette année, la Maison de la famille des Maskoutains célèbre son 30e anniversaire.
Défis et vision
Avec son équipe qu’elle connaît déjà bien, ce qui facilite la transition, Myriam Martel désire poursuivre l’atteinte des objectifs qui ont été établis dans la Planification stratégique 2020-2025. Il s’agit de développer l’autonomie financière de l’organisme et son expertise et d’offrir des services adaptés aux besoins de la population qui sont changeants.
D’ailleurs, selon Myriam Martel, la période actuelle post-pandémique est caractérisée par plus d’isolement et de difficulté à avoir accès aux ressources, notamment dans le domaine de la santé comme des orthophonistes pour les enfants.
La crise du logement est aussi bien présente alors qu’un employé consacre 35 heures par semaine à trouver des logements surtout pour les nouveaux arrivants et peine à en trouver. L’organisme dispose actuellement d’environ sept logements et travaille fort sur un projet pour les augmenter.
Le manque de places en garderie est aussi amplifié par la fin du télétravail. Avec une liste d’attente d’environ 50 enfants, la Maison de la famille des Maskoutains aurait besoin de deux à trois haltes-garderies de la taille de celle qu’elle a actuellement pour répondre aux besoins des familles.
Tous ces facteurs ainsi que le nombre d’employés, qui est passé de moins de 30 à environ 50 en sept ans, pousse l’organisme à penser à s’installer éventuellement dans de nouveaux locaux. Par exemple, actuellement, l’espace restreint l’oblige à utiliser des locaux externes pour des cours de groupe de 20 à 30 personnes âgées.
« Mais ce qui fait la différence, c’est que nous sommes dynamiques et capables de faire les choses autrement. Nous trouvons des solutions, car il y aura toujours des enjeux, mais nous avons une bonne capacité d’adaptation », a affirmé la nouvelle directrice.
Selon elle, l’équipe stable et mobilisée ainsi que le modèle unique de l’organisme, qui couvre toute la population et permet des activités intergénérationnelles et interprogrammes, assureront sa pérennité.