Malgré une apparence somme toute acceptable, l’immeuble souffre de problèmes structuraux importants. Après avoir subi des mouvements de sol, les fondations n’arrivent plus à supporter convenablement le poids de l’édifice, a indiqué le directeur du service des ressources matérielles de la CSSH, Jean-François Soumis.
La situation est telle que les coûts de réfection ont surpassé ceux nécessaires pour construire une nouvelle école, selon les estimations de la CSSH. C’est pourquoi la deuxième option a été privilégiée. Les coûts de construction ne sont toutefois pas encore fixés, a indiqué Jean-François Soumis, qui parle pour l’instant « de plusieurs millions de dollars ».
Le mandat pour la confection des plans et devis a déjà été donné et les appels d’offres devraient être lancés à l’hiver pour un début des travaux au dégel. La construction se fera près du site actuel, à l’avant ou à l’arrière de l’école selon les scénarios étudiés, et l’ouverture est prévue pour l’hiver suivant. Une fois le déménagement complété, l’immeuble actuel sera démoli.
Environ 80 élèves fréquentent cette école primaire. La nouvelle bâtisse aura des dimensions comparables à l’ancienne, mais la superficie du gymnase sera bonifiée, une bonne nouvelle pour l’équipe de basketball de l’école, a souligné Jean-François Soumis.
Le bâtiment affiche actuellement la cote de vétusté « E », soit la plus mauvaise. « Ça fait plusieurs années qu’on sait qu’on a des problèmes avec ce bâtiment. On a même enlevé de la brique sur les façades l’an dernier pour réduire son poids », a commenté le directeur du service des ressources matérielles.
C’est grâce aux investissements de 553 M$ pour les infrastructures scolaires sur l’ensemble du Québec, annoncés par le ministre de l’Éducation en août dernier, que la CSSH a pu entreprendre le projet à Saint-Barnabé-Sud, a-t-il ajouté.
Les bâtiments des écoles de Saint-Marcel, de Saint-Thomas-d’Aquin (immeuble II) et de SaintDamase sont aussi dans un état jugé critique.
Travaux à l’EPSH
La CSSH a par ailleurs achevé un autre chantier majeur du côté de l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe. Des travaux estimés à 1,14 M$ étaient en cours depuis le mois de mai pour agrandir la capacité d’accueil du bâtiment principal. Des dépassements de coûts de 136 400 $ ont dû être approuvés à la dernière séance du conseil des commissaires. Jean-François Soumis a évoqué des « surprises de chantier » pour expliquer ces extras. Au cours des travaux, des fils électriques ont été percés, occasionnant des frais de réparation, et des opérations ont été reportées la nuit pour ne pas nuire aux activités de l’école, ce qui n’était pas prévu au départ.