6 mai 2021 - 07:00
Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe
Une nouvelle identité et un nouveau DG
Par: Rémi Léonard
Jean-Pierre Bédard est depuis quelques mois le nouveau directeur général du CSSSH.

Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Jean-Pierre Bédard est depuis quelques mois le nouveau directeur général du CSSSH. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

En plus de changer de nom pour devenir le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSSH), notre commission scolaire a également effectué une autre transition importante dans la dernière année du côté de la direction générale.

Depuis janvier, le poste est occupé par Jean-Pierre Bédard, qui succède à Caroline Dupré, désormais à la tête de la Fédération des centres de services scolaires du Québec. M. Bédard était auparavant directeur général adjoint à la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, à Montréal. Il a également été directeur d’école secondaire et auparavant enseignant d’anglais langue seconde.

En entrevue avec LE COURRIER, M. Bédard n’avait que de bons mots pour son nouveau milieu, rapportant un « accueil magistral » de la part de l’équipe en place. Il regrette toutefois de ne pas pouvoir « débarquer sur le terrain » pour le moment en raison du contexte sanitaire, mais assure avoir bien hâte de visiter les différents milieux pour s’en imprégner.

Au moins, depuis son arrivée, le nouveau DG dit favoriser une présence au siège social plutôt que le télétravail afin de pouvoir « s’approprier les dossiers et la culture de l’organisation » qu’il rejoint. Déjà, il parle d’un milieu « très chaleureux et à échelle humaine ». C’est au fond ce que recherchait ce natif de Victoriaville en s’éloignant un peu de la grande ville, a-t-il livré.

Des débuts dans un contexte particulier

Évidemment, son début de mandat est marqué par la pandémie et ses multiples effets dans nos écoles. M. Bédard ne cache pas qu’il s’agit pour l’instant de sa principale préoccupation puisqu’il s’agit au fond d’assurer la santé et la sécurité des élèves et du personnel. Devant jongler avec des consignes sanitaires parfois changeantes, il dit miser depuis le début sur « la communication et la transparence » pour que tous puissent s’adapter le mieux possible à ce contexte particulier.

La pandémie aura néanmoins eu des impacts inévitables sur l’apprentissage de certains élèves. En analysant les résultats du premier bulletin, l’organisation a tout de même pu détecter là où les écarts de réussite sont les plus marqués afin de « diriger les services vers les endroits qui en ont le plus besoin », a donné en exemple le directeur général.

La réussite éducative demeurera en effet dans les priorités de l’organisation, qui a adopté son plan d’engagement vers la réussite en 2018. Se réjouissant également de la culture de collaboration avec le milieu qui est déjà bien implantée à Saint-Hyacinthe, Jean-Pierre Bédard entend continuer à assurer ce « leadership pédagogique » dans la communauté et de faire « rayonner encore plus » le CSSSH.

L’autre particularité du milieu scolaire maskoutain est qu’il se trouve présentement dans un épisode de croissance jamais vue depuis des décennies, au point où le parc immobilier est en constant développement. Pour l’avoir vécu dans ses expériences antérieures, « la croissance, c’est du connu », a toutefois relativisé M. Bédard, ajoutant que cette situation représente au final de « beaux défis ».

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