Deux lignes à 230 kV proviennent du poste de la Montérégie, situé à Sainte-Cécile-de-Milton (735 kV), et de celui de Saint-Césaire (230 kV) et se rejoignent à Saint-Dominique. À cet endroit, une seule ligne à 120 kV se dirige vers les postes de Sainte-Rosalie et de Casavant.
En juin dernier, LE COURRIER annonçait que la société d’État évaluait les zones où elle pourrait construire une nouvelle ligne électrique à 120 kV d’une longueur de 12 km entre Sainte-Cécile-de-Milton et Saint-Dominique. Hydro-Québec souhaite aussi ajouter deux transformateurs au poste de Sainte-Rosalie pour augmenter sa capacité tout en modernisant le poste.
Depuis l’annonce, Hydro-Québec a rencontré plusieurs parties prenantes, mais n’a pas encore soumis de tracé en consultation publique, souligne la porte-parole Ève-Marie Jodoin. « On est à évaluer les possibilités au niveau technique et environnemental. On devrait consulter la population probablement dans le premier trimestre 2023, idéalement avant la semaine de relâche. »
La société d’État prévoit d’obtenir les différentes autorisations gouvernementales d’ici 2025. Elle espère aussi mettre en service le nouveau couloir d’énergie en 2026.
À la suite de la crise du verglas en 1998, Hydro-Québec a construit la boucle montérégienne au coût de 464 M$ en 2002 et en 2003 afin de renforcer son réseau de transport d’électricité. Ce renforcement consistait principalement à construire une ligne à 735 kV entre le poste des Cantons situé à Val-Joli et le poste Hertel à La Prairie. Malgré ces améliorations, Saint-Hyacinthe est encore alimentée par une seule ligne électrique contrairement à Drummondville, à Acton Vale ou encore à Granby.