Aux Beaux Mardis de Casimir le 19 juillet, Marco Calliari et ses six musiciens en mettront plein la vue et les oreilles aux Maskoutains avec leurs plus récentes compositions, toutes issues du dernier album sorti en octobre.
La musique de Al faro est se fait entraînante et énergisante, avec toute la vigueur de la voix de Marco Calliari, un brin rocailleuse, un brin suave, mais toujours forte et assumée. C’est une très belle période pour celui qui vient tout juste de vivre des expériences incroyables au Festival international de Jazz de Montréal et au Winnipeg Folk Fest. « À Winnipeg, franchement, c’est le plus beau festival auquel j’ai eu la chance de participer. Les gens ont tellement embarqué et on a vendu beaucoup d’albums, sans être les têtes d’affiche du festival pour autant. Puis, au Festival de Jazz, c’est toujours très impressionnant de jouer devant 60 000 personnes! », souligne Marco Calliari.L’artiste se paie ainsi un « beau trip de festivals » durant une bonne partie de l’été, même s’il a quand même pris le temps de se rendre une semaine en Italie avec sa copine en juin et qu’il compte bien relaxer en camping dans le courant du mois d’août. « Tant que tu as la santé et l’énergie et que tu peux faire le plus de spectacles possible, il faut y aller. Il faut savoir créer les occasions, car c’est très demandant de faire autant de spectacles. Physiquement, mais psychologiquement aussi, car ce n’est pas vrai que l’on fait toujours salle comble. Quand il y a juste une très petite foule, il faut aussi savoir créer son propre party et se donner à fond tout de même. »
La musique en cadeau!
En créant Al faro est, Marco Calliari s’est surtout fait le cadeau de travailler avec près de 30 musiciens différents! Des musiques et des sonorités de tous les horizons et des parcours très variés ont donc jalonné son travail artistique.
L’auteur-compositeur-interprète a voulu donner au public un album de musique du monde très moderne et festif, et non pas nécessairement un album de musique italienne. Les rythmes qui s’enchaînent sur Al faro est prouve que Marco Calliari a su trouver les bons musiciens et les bonnes sonorités pour faire de ses pièces passionnées un alliage métissé cohérent et juste. Tantôt arabisant et raï (La Rabbia), tantôt espagnol (Flamenka) ou à saveur de country grec (Bino di Bedonia), Marco Calliari respecte également son héritage italo-québécois.« Pour moi, c’est l’album le plus important de ma carrière à ce jour. Il n’y a qu’une reprise, ce sont toutes mes compositions, le travail en studio a été très important et fait avec beaucoup d’amour et déjà, tout ceci m’ouvre plusieurs portes. Je suis allé aux États-Unis, dans un showcase à New York, et j’ai maintenant un agent aux États-Unis et un pour l’Ouest canadien. Il y a beaucoup d’opportunités depuis quelques mois », de dire Marco Calliari, visiblement très fier de cet album.Au parc Casimir-Dessaulles le 19 juillet, le spectacle de Marco Calliari, une version adaptée de son spectacle en salle, risque donc d’être très chaud et dansant pour celui qui avoue sans gêne adorer faire lever la fête!