Les élèves étaient accompagnés de leurs enseignantes, de parents et d’une représentante du mouvement Mères au front pour installer la Chaise des générations bien en évidence à la table du conseil. L’objectif est de rappeler concrètement aux élus le poids de leurs décisions sur l’avenir des prochaines générations.
En marge du projet, les élèves du 3e cycle ont participé à cinq ateliers de Carbone scol’ERE. C’est un programme qui vise à engendrer de véritables changements comportementaux durables dans le cadre de l’atténuation du changement climatique. Aussi, les élèves ont collaboré avec une entreprise de leur village pour sensibiliser les travailleurs à l’environnement. Finalement, ils ont lu différents textes portant sur l’eau, la pollution, la biodiversité et les catastrophes naturelles.
Sur le dossier de la chaise, on trouve l’inscription « Ensemble ». Les enfants ont choisi ce mot puisqu’un changement positif pour l’environnement n’est possible que si nous travaillons en collaboration. C’est la raison pour laquelle ils ont chanté, tous en chœur, pour les élus, la chanson « Ensemble, sensibles » d’Ariane Moffatt.
L’idée originale des « chaises des générations », lancée à la mairie de Québec, a été reprise par les Mères au front et s’est déployée dans plus d’une centaine de villes de la province à ce jour. La proposition reflète les valeurs d’inclusivité et de protection de l’environnement que prône le mouvement, en plus de permettre d’impliquer les enfants des différentes municipalités dans un projet créatif et rempli d’espoir.
Le maire de Saint-Valérien-de-Milton, Daniel Paquette, s’est adressé aux jeunes en saluant leur créativité et en les félicitant de leur engagement pour la protection de la nature. « Le conseil municipal est très fier que cette chaise soit installée dans la salle du conseil. Elle permettra de constamment nous rappeler que les décisions que nous prenons aujourd’hui auront un impact sur les prochaines générations. Je suis également très heureux que cette idée vienne d’une mobilisation citoyenne, car cela démontre l’intérêt de la population envers la démocratie municipale et l’impact que celle-ci peut avoir dans leur vie », a souligné M. Paquette