La Maskoutaine Karla Alicia Agurto Seminario a profité de l’adoption du projet de loi 29, qui permet aux hygiénistes dentaires d’offrir directement des soins buccodentaires à la population, pour se lancer en affaires.
Elle opère seule la Clinique d’hygiène dentaire Fleur de lys du boulevard Laframboise, mais peut-être plus pour très longtemps. « Quand j’aurai établi une bonne base de clients, il y a déjà une autre salle tout équipée de prête. Je connais quelqu’un qui serait intéressé à venir travailler avec moi dès que ce sera possible », indique-t-elle.
Celle qui agissait comme hygiéniste dentaire pour un dentiste de Beloeil auparavant estime que ce service répond à un besoin véritable. « Ce n’est pas d’hier que l’idée de donner une plus grande autonomie aux hygiénistes dentaires circule. Quand j’ai fait mes études au Cégep de Saint-Hyacinthe il y a une dizaine d’années, on en parlait et j’y rêvais. »
C’est en septembre 2020 que le projet de loi 29 a finalement été adopté à l’unanimité par l’Assemblée nationale, ce qui a permis au rêve de Mme Agurto Seminario de devenir réalité.
Les hygiénistes dentaires comme elle peuvent désormais évaluer la condition buccale, détartrer les dents et les polir, appliquer un traitement au fluor, puis concevoir, fabriquer et vendre un protecteur buccal pour les sportifs sans être supervisés par un dentiste.