16 mai 2024 - 03:00
Une réduction de la vitesse demandée sur la rivière Yamaska
Par: Sarah-Eve Charland
La vitesse des bateaux sur la rivière Yamaska inquiète le Comité Yamaska. Photothèque | Le Courrier ©

La vitesse des bateaux sur la rivière Yamaska inquiète le Comité Yamaska. Photothèque | Le Courrier ©

Saint-Hyacinthe milite pour une réduction de la vitesse à 10 km/h sur la rivière Yamaska et l’interdiction à toute personne de surfer sur le sillage d’une embarcation. C’est ce que demandera le Comité Yamaska au gouvernement du Canada.

Les municipalités membres du Comité Yamaska demanderont, par le biais du député de Saint-Hyacinthe–Bagot, Simon-Pierre Savard-Tremblay, au gouvernement fédéral d’interdire à toute personne de surfer sur le sillage d’une embarcation sur la totalité du tronçon navigable de la rivière Yamaska sur leur territoire. Elles demanderont aussi l’application d’une limite de vitesse de 10 km/h sur la rivière. Le bureau du député effectuera les démarches auprès du Bureau de la sécurité nautique de Transports Canada.

La Ville s’engage, dans l’éventualité où la demande est acceptée, à payer les coûts d’acquisition, d’installation et d’entretien de la signalisation.

En 2022, M. Savard-Tremblay a initié la formation du Comité Yamaska qui avait pour objectif de se pencher sur la sécurité sur la rivière Yamaska. Des intervenants des villes de Saint-Hyacinthe, de Saint-Damase, de Saint-Pie et de Saint-Césaire forment le comité auxquels s’ajoutent des représentants de la circonscription voisine de Shefford, de la Sûreté du Québec et de l’Organisme de bassin versant (OBV) de la Yamaska.

Dès le départ, la mise en place d’un règlement encadrant les embarcations nautiques avait été soulevée, mais il fallait tout d’abord franchir une série d’étapes pour prouver au gouvernement du Canada que toutes les autres méthodes échouaient à modifier le comportement des plaisanciers.

Des consultations publiques se sont tenues à Saint-Hyacinthe, à Saint-Damase et à Saint-Pie en 2022. Le Comité a sondé les riverains et a conclu que la vitesse des bateaux à moteur, particulièrement les bateaux de planche nautique (wakeboard), et l’érosion des berges préoccupent grandement les résidents.

Des activités de sensibilisation se sont déroulées l’été dernier. L’ensemble des mesures de sensibilisation déployées pour réduire les dangers et les nuisances causés par la vitesse et les vagues surdimensionnées par les embarcations de type wakeboat circulant sur la rivière Yamaska n’a eu aucun effet, a souligné le conseiller municipal, David Bousquet.

Une réglementation semblable a été adoptée sur la rivière Richelieu sur un tronçon de 20 kilomètres, situé le long des municipalités de Saint-Marc-sur-Richelieu, Saint-Antoine-sur-Richelieu, Saint-Charles-sur-Richelieu et Saint-Denis-sur-Richelieu. Le règlement interdit les embarcations à moteurs à certains endroits pour protéger des îles et limite la vitesse à 10 km/h sur quelques segments. Il limite aussi la vitesse à 10 km/h à moins de 50 mètres des rives sur tout le tronçon.

Le député Simon-Pierre Savard- Tremblay n’a pas voulu commenter la résolution puisqu’une conférence de presse sera organisée au cours des prochaines semaines.

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