25 août 2022 - 07:03
Une rentrée scolaire teintée par de nombreux défis
Par: Sarah-Eve Charland
Le directeur général du CSSSH, Jean-Pierre Bédard, voit la rentrée scolaire d’un œil optimiste malgré les nombreux défis. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le directeur général du CSSSH, Jean-Pierre Bédard, voit la rentrée scolaire d’un œil optimiste malgré les nombreux défis. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La rentrée dans les écoles de la région se déroulera sous le signe de la normalité alors que les élèves et les enseignants n’auront pas de mesures préventives contre la COVID-19 à suivre. Ce n’est pas pour autant que le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSSH) n’affrontera pas plusieurs enjeux.

« C’est une rentrée sous le signe de la croissance et de l’effervescence. On aime dire que le gros de la COVID-19 est derrière nous. On garde des mesures de vigie. Mais les échos qu’on a, c’est que les gens ont hâte de retomber dans cette normalité-là », souligne le directeur général du CSSSH, Jean-Pierre Bédard.

Les écoles n’ont plus l’obligation de baisser le ratio des classes ou d’imposer le port du masque. Les élèves et le personnel peuvent le porter à leur convenance.

Transport scolaire incertain

À l’instar des autres centres de services scolaires, le CSSSH fait face à plusieurs enjeux nationaux qui ont un impact directement sur le fonctionnement local. C’est le cas notamment du transport scolaire. Au moment de mettre sous presse, rien ne garantissait que les élèves pourront se rendre à l’école en autobus scolaire.

Vendredi dernier, une entente de principe a été conclue entre la Fédération des transporteurs par autobus (FTA) et le gouvernement du Québec. Le CSSSH a obtenu les paramètres précis le 23 août afin de pouvoir négocier les contrats localement avec les sept entreprises de transport qui desservent les élèves du territoire. L’organisation attend un retour des transporteurs d’un instant à l’autre.

« Le CSSSH a bon espoir qu’une entente sera conclue avant la rentrée. Advenant qu’il se produise une impasse dans les négociations, il est possible qu’un bris de service relatif au transport ait lieu. […] Le CSSSH est conscient des enjeux de ces négociations pour les familles utilisant le transport scolaire. On s’assurera de tenir les parents informés de l’évolution de la situation », ajoute la porte-parole du CSSSH, Esther Charrette.

Les parents ont été invités à penser à une option alternative de transport pour leur enfant. Le CSSSH a préparé un plan de contingence. Ce plan proposera différentes mesures afin de réduire les impacts si la situation ne se règle pas d’ici le 30 août. « Dans tous les cas, la sécurité des élèves et du personnel demeurera notre priorité et nos actions seront préparées en ce sens », assure Mme Charrette.

Plusieurs chantiers

Qui dit croissance, dit chantiers de construction ou de rénovation, mentionne le directeur général du CSSSH. Son organisation devra travailler sur l’agrandissement de plusieurs écoles, dont Notre-Dame-de-la-Paix à Saint-Simon et Bois-Joli à Saint-Hyacinthe. Le ministère de l’Éducation a aussi autorisé la reconstruction de l’immeuble Maurice-Jodoin de l’école des Passereaux et la rénovation de l’école René-Saint-Pierre.

« On s’en sort relativement bien malgré le contexte. Pour une organisation en croissance comme la nôtre, ce sont des belles nouvelles. On s’attend, parce que notre clientèle augmente, à avoir d’autres belles nouvelles, mais qui seront aussi des défis », poursuit M. Bédard.

Afin de bien planifier les futurs projets, le CSSSH doit bien connaître l’évolution de sa clientèle, mais cela ne s’avère pas simple. « Il y a des données qu’on n’a pas. Par exemple, au sujet des projets de construction, habituellement, on calcule un enfant toutes les trois à quatre portes, mais ce sont des données qu’on a de la difficulté à avoir. On a aussi de la difficulté à obtenir des données sur l’immigration. On tente de surveiller le plus possible [l’évolution] », explique M. Bédard.

Qualité de l’air

Le CSSSH a confirmé que l’installation des sondes pour détecter le CO a été complétée en juin pour l’ensemble des écoles à l’exception de l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe (EPSH). Au total, 1084 sondes ont été installées dans les classes de la région. Le CSSSH est en attente d’une dernière livraison de 48 sondes pour l’EPSH.

Selon Mme Charrette, le Service des ressources matérielles du CSSSH n’a pas eu besoin d’installer de nouveaux échangeurs d’air puisque l’ensemble des établissements avaient accès à de la ventilation naturelle ou mécanique.

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