9 octobre 2025 - 03:00
Inauguration de l’œuvre d’art à la bibliothèque T.-A.-St-Germain
Une représentation poétique de la rivière
Par: Sarah-Eve Charland
Inspiré par la rivière Yamaska lors de son premier passage à Saint-Hyacinthe, Étienne Paquette a voulu intégrer les mouvements de l’eau dans l’œuvre monumentale « Rivage » qui prend enfin place au pied de la bibliothèque T.-A.-St-Germain à Saint-Hyacinthe.

Étienne Paquette a obtenu le mandat au terme d’un appel de projets lancé en 2023. L’acquisition de cette œuvre s’est concrétisée dans le cadre de la politique municipale visant à investir 1 % des coûts de construction d’un bâtiment dans les œuvres d’art.

M. Paquette propose l’œuvre « Rivage », qui se compose de trois monolithes représentant les pierres sur la berge. À l’intérieur du plus imposant se trouvent 14 000 ampoules qui s’illuminent afin d’évoquer les mouvements de l’eau grâce aux jeux de lumière et d’ombre.

« À leur surface, [les monolithes] viennent exprimer le jeu entre le miroir de l’eau et la lumière. Les lumières à l’intérieur racontent, d’une certaine façon, une histoire poétique qui évoque la notion de mémoire », exprime l’artiste.

Les visiteurs peuvent admirer quatre tableaux immersifs et contemplatifs, d’une durée totale de 24 minutes, qui évoquent quatre instants se déroulant près de la rivière, soit le vol des oiseaux, le tourbillon de l’eau, le miroitement du soleil et la pluie.

« Une des choses qui m’a préoccupé, c’est l’intégration architecturale. C’est un privilège, mais c’est aussi un défi de se poser au pied d’une aussi belle bibliothèque. C’était important que l’œuvre ne vienne pas gâcher la beauté de la bibliothèque, qu’elle vienne la souligner, mais qu’elle s’en distingue aussi. Ça a été un travail de délicatesse. C’était fondamental que l’œuvre soit belle de jour comme de nuit », mentionne-t-il en soulignant le défi d’intégration d’un médium hautement expérimental.

Des capsules historiques

La Ville de Saint-Hyacinthe a aussi fait appel au Centre d’histoire de Saint- Hyacinthe afin de présenter un volet historique. Au départ, il devait être intégré à l’œuvre d’art à l’extérieur de l’immeuble, mais il a finalement été choisi de scinder les projets. Les capsules vidéo sont donc présentées sur les 16 écrans installés dans le hall d’entrée. Elles peuvent être activées à partir d’une borne placée devant les écrans.

« C’est l’un des plus gros projets que le Centre d’histoire a menés. On s’est éclaté là-dedans. C’est quelque chose qu’on n’avait jamais fait, mais qui était très intéressant. Ça a duré deux ans », affirme le directeur général du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, Paul Foisy.

Ce projet, intitulé « Au lieudit de la Cascade », se compose de 31 capsules historiques. Le mandat de réalisation a été confié à Réjean Bourque. Sous la forme des personnages historiques Henriette Dessaulles et Jean Locas, interprétés par des acteurs, les vidéos racontent plusieurs pans de l’histoire maskoutaine. Elles mettent aussi en valeur le lieu où se trouve la bibliothèque, soit l’un des plus anciens à Saint-Hyacinthe en raison de la cascade, ainsi que les auteurs de la région.

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