Les méfaits ont même commencé dès le printemps alors qu’une dizaine de carreaux du revêtement de plastique de la surface de dek hockey ont été brûlés. Puis, au début de l’été, en juin, de l’huile a été lancée sur la porte d’entrée de l’hôtel de ville.
Environ un mois plus tard, au début des vacances de la construction, en pleine canicule, un autre méfait a été commis. De l’acide a été versé dans l’avaloir où l’eau des jeux d’eau se retrouve. Cela a engendré des bris aux équipements de sorte que la Municipalité a dû fermer les jeux d’eau pour 24 heures et effectuer des travaux pendant environ 12 heures. Heureusement, les pièces nécessaires étaient disponibles, mais les frais encourus sont d’environ 2000 $.
Plusieurs citoyens se sont également fait voler. Le maire Daniel Paquette n’a toutefois pas souhaité préciser le nombre de résidents touchés ni les rues visées. Tous les méfaits ont été commis en fin de soirée ou dans la nuit.
Si le maire a constaté que le vandalisme semblait s’essouffler récemment, il ne compte pas rester les bras croisés. Le conseil municipal attend des soumissions pour installer des caméras de surveillance sur les bâtiments municipaux. Il compte aussi demander une rencontre avec la Sûreté du Québec dans les prochaines semaines. La Municipalité a signalé tous les méfaits sur ses biens au corps de police et invite ses citoyens à faire de même.
« Le nombre de signalements peut faire la différence. Nous voulons miser sur la prévention et une présence policière accrue », a conclu le maire.


