Par une belle journée ensoleillée sur la Yamaska, VRAOUMM POUM BABOUM POUM BABOUM, un wakeboat laisse dans son sillage FLOUSH d’énormes vagues FLOUSH qui n’en FLOUSH finissent plus FLOUSH de finir… FLOUSH.

J’hésite sur ce qui me gosse le plus entre le VRAOUM du bateau, le FLOUSH des vagues ou le POUMBABOUM des succès reggaeton de Pitbull qui jouaient à plein volume dans les haut-parleurs de l’embarcation. Sur ce point, je dirais la même chose que pour les motos : faites un choix, du bruit ou de la musique, mais imposez-nous pas les deux. Même si « Un poquito » de Pitbull me fait rouler des yeux, ce qui me gosse le plus, c’est encore les vagues.

La campagne de sensibilisation 2023 « Cohabitons sans faire de vagues » suit un rapport de 2022 qui identifiait les vagues (et les wakeboats) comme problème. En 2019, la campagne de sensibilisation « Pas de vagues sur nos berges » visait ces fameux bateaux à vagues. En 2014, des chercheurs québécois publiaient une étude sur les effets des « bateaux à fort sillages » sur la remise en suspension des sédiments et l’érosion accélérée des berges recommandant leur utilisation à plus de 350 mètres (!) des rives. Bref, et particulièrement sur une rivière comme la Yamaska, le problème, c’est les vagues et pourtant… on n’interdit toujours pas les bateaux CONÇUS pour FAIRE des VAGUES. On dirait que ce sont les différents comités qui cherchent à ne surtout pas en faire. Attention, je ne doute pas de la bonne volonté des gens impliqués, mais un moment donné, on peut-tu lâcher la « sensibilisation » pis passer à l’action? Distribuer moins de dépliants, plus de contraventions? J’peux ben faire ma part pis supporter du Pitbull à plein volume, mais sur un paddleboard ou un ponton. Pas plus.