« Véronique et moi nous sommes rencontrés à l’atelier l’an dernier. Nous avons une approche artistique similaire qui touche à la foule, a fait remarquer Victor Varacalli. Notre collaboration met en lumière des personnages dans leur collectivité, comment les gens sont dans leur ville et dans leurs habitudes de vie. »
Le peintre maskoutain effectue un retour à la couleur dans ses tableaux, une technique devenue difficile à maîtriser après deux ans de noir et blanc.« Le noir et blanc est composé de subtilités, d’ombres, de jeux de lumières, de textures, explique l’artiste. La toile peut vivre différemment peu importe le temps de la journée, chose qui ne se fait pas avec les tableaux en couleur. »Victor Varacalli se trouve, de plus, dans un blitz de création en vue d’une exposition au bureau touristique de Saint-Hyacinthe à compter du 30 septembre. Il s’agira de sa cinquième exposition pour 2013, de beaux projets pour faire avancer sa carrière solo.« Depuis la fin du festival La Cité d’Art, je me concentre sur mon art. J’ai mis beaucoup de temps sur des projets communautaires auparavant, le temps est venu de penser à mes oeuvres. D’ailleurs, j’ai fermé l’atelier en 2012 pour me permettre d’avancer et de m’occuper davantage de ma famille. Seulement un des deux objectifs a été atteint… prendre soin de ma famille! »
À long terme
Varacalli se prépare actuellement pour un départ en Europe d’ici les prochains mois dans le but de faire du repérage artistique afin d’exporter ses toiles outre-mer. Il lui faudra aussi mettre la main à la pâte pour la préparation de la deuxième édition de la Cité d’Art, parcours divertissant, visuel et gourmand en compagnie de Charly Niles (alias Charly Pop) et Sunil Nagrani pour l’été 2014.