C’est sous la Marquise, la verrière de la Plaza, que les artistes se sont prêtés au jeu. Ils devaient s’approprier, par le biais de l’art, un poteau que leur attribuait La Société de développement commercial de La Plaza Saint-Hubert (SDC), organisatrice du concours.
Victor Varacalli a été retenu parmi plus de 50 dossiers de candidature. En tout, c’est 16 artistes et groupes d’artistes qui ont été sélectionnés. C’est donc sous l’oeil de la multitude de passants que Varacalli a commencé son oeuvre. « J’aime peindre à l’extérieur et interroger les passants pendant mon processus créatif, mais également après. J’aime faire réfléchir les gens sur l’art en général, pas seulement sur le mien. Je n’attends pas une réponse en particulier, c’est la réflexion en soi qui m’intéresse », souligne l’artiste.
L’aspect monumental de l’oeuvre n’a pas vraiment impressionné l’artiste puisque cette caractéristique se retrouve déjà dans ses propres peintures. « Ce que j’ai aimé, et que j’aime en général, de cette expérience c’est qu’elle est publique, mais aussi collective. J’aime énormément les projets collectifs. Le concours a impliqué les artistes, les passants, mais aussi les commerçants », explique-t-il.
L’oeuvre représente un sujet exploré à maintes reprises par l’artiste, celui de la foule. « La foule représente tout le monde. Elle représente les passants, les commerçants et plus encore. Elle évoque également toutes les ethnies, les religions. Bref, la population dans son ensemble, son intégralité », précise Victor Varacalli.
Le vote populaire s’est déroulé sur Facebook. Les gens devaient voter en aimant leur oeuvre préférée. Le premier prix offrait un cachet de 400 $. L’oeuvre de Varacalli est située au coin des rues Jean-Talon et Saint-Hubert, ce qui apporte beaucoup de visibilité à l’artiste.