L’allocation mensuelle de la directrice générale passera de 400 $ en 2024 à 464 $ en 2025. Les deux directeurs généraux adjoints obtiendront aussi une majoration de 16 % de leur allocation, passant de 325 $ à 377 $ par mois. Le directeur des travaux publics reçoit actuellement une allocation mensuelle de 195 $, mais verra son allocation atteindre 365 $ en 2025. Depuis 2023, le directeur du Service de la gestion des eaux usées et de la biométhanisation ne reçoit plus d’allocations mensuelles. Ces allocations sont imposables.
Cette majoration est la même que celle ayant été appliquée à la politique de remboursement des dépenses.
La politique des frais de déplacement, qui s’adresse quant à elle à tous les autres employés, s’applique sur production de formulaires de déplacement. Le taux de remboursement des frais de transport et d’utilisation d’un véhicule personnel s’élevait à 0,55 $ du kilomètre. Ce taux sera ajusté à 0,64 $ du kilomètre en 2025.
« Je ne suis pas en désaccord avec le principe, mais le taux actuel est très raisonnable et ne justifie pas une autre hausse. Dans un contexte de contrôle des dépenses et de l’inflation, ça ne correspond pas à ma vision », a mentionné David Bousquet.
Les majorations ont été adoptées en majorité à la séance du conseil du 4 novembre. Le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard, a justifié cette décision en mentionnant qu’il en coûte bien moins cher à la Ville d’accorder une allocation de dépenses aux employés et aux cadres que d’acquérir et d’entretenir une flotte de véhicules à leur disposition.
« On donne plusieurs contrats à des firmes externes. On leur accorde des taux plus haut. Je m’expliquais mal pourquoi on n’était pas capable d’accorder l’équivalent à nos employés, qui sont l’âme de la Ville. On se colle [aux politiques] du Conseil du trésor », ajoute M. Beauregard.
La Ville avait aussi accordé un rattrapage salarial de 14 % au personnel-cadre le 1er janvier 2024 qui s’est ajouté à l’indexation annuelle de 2,25 %. Cette décision avait été prise dans le cadre de la révision de la politique de rémunération des cadres qui s’applique à 55 postes, dont quelques-uns englobent plusieurs titulaires.