La Ville de Saint-Hyacinthe n’a pas encore identifié les espaces disponibles pour le développement commercial et industriel. Elle compte d’ailleurs mener une étude sur le développement ou la densification des espaces commerciaux et industriels et créer des plans directeurs.
Entre autres, le taux d’occupation des parcs industriels Théo-Phénix et Camille-Mercure atteint 100 %. Le parc industriel Olivier-Chalifoux et la Cité de l’innovation agroalimentaire ont des taux d’occupation, respectivement, de 97 % et de 92 %. On estime que les terrains disponibles ayant déjà une affectation industrielle représenteraient 38 hectares.
Saint-Hyacinthe envisage aussi de réaliser un plan directeur pour le parc industriel Camille-Mercure, situé dans le quartier Saint-Joseph, afin de réorienter sa vocation vers celle d’un pôle industriel léger avec des aménagements verts et de faciliter la cohabitation avec les riverains.
La Ville devra entamer une réflexion sur les besoins futurs en espaces commerciaux et industriels et devra étudier les nouvelles pratiques en matière d’urbanisme pour optimiser ces mêmes espaces. La réglementation sera d’ailleurs révisée afin d’optimiser les terrains, notamment par des marges réduites et la mutualisation des lieux.
Les commerces lourds seront, quant à eux, projetés dans les secteurs de Sainte-Rosalie, sur le boulevard Laurier Est à partir de l’avenue Richer jusqu’au périmètre urbain, et Douville, sur le boulevard Laurier Ouest à partir du boulevard Casavant Ouest jusqu’à l’autre extrémité urbaine. Saint-Hyacinthe prévoit de déployer un pôle logistique dans ces secteurs.
Auparavant, la Ville n’avait pas ciblé de secteur pour accueillir les commerces lourds, comme des sites d’entreposage. Par défaut, ils s’installaient dans les parcs industriels. « On souhaite les sortir des parcs industriels pour libérer des espaces. Les boulevards Laurier Est et Laurier Ouest, ce sont des secteurs qui sont peu résidentiels. On vise donc une meilleure cohabitation des usages », mentionne le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard.


