Le pape François s’envolera bientôt vers nous, mais vu la situation dans les aéroports, il est loin d’être arrivé. Parions que la première chose qu’il va embrasser sera sa valise quand il va la retrouver. Il devrait plutôt atterrir dans les Maritimes parce que les services frontaliers ont l’air de bien fonctionner là-bas, comme l’ont récemment constaté des Maskoutains cherchant un passeport.
Je ne sais si tout est organisé, mais j’ai quelques idées pour le Souverain Pontife, en tout respect pour le personnage. Par exemple, pour prononcer l’homélie à ses côtés, je demanderais à la drag queen Barbada parce que des hommes en robes qui racontent des histoires, c’est tout à fait acceptable dans une église.
D’ailleurs, on dit que le pape profitera de sa visite pour annoncer que les femmes joueront un nouveau rôle au sein de l’église. Mais bon, peu importe le rôle, il aura été écrit par des hommes, ça risque d’être encore un rôle secondaire.
Oh, et comme cadeau de visite, je propose d’offrir au chef de l’Église catholique un capteur de rêves en porte-clé pour qu’il se souvienne des premières nations toutes les fois qu’il va débarrer la porte du Vatican ou partir sa papemobile. Parce que même si le Pontifex Maximus a récemment présenté des excuses aux peuples autochtones (à peu près temps!), cette tournée digne d’une rock star aurait pu s’appeler « Sorry, but not so sorry ». Parce qu’il faudra plus que des excuses pour effacer la douleur des Premières Nations.
Un coup parti, le pape devrait aussi présenter des excuses à tous les enfants, aux femmes, mais surtout à Jésus lui-même parce que, manifestement, c’est pas ça qui était prévu dans l’Évangile. Si l’Église avait agi différemment, le pape n’en serait pas aujourd’hui à passer la quête pour payer sa visite.