« William aime beaucoup sa nouvelle prothèse. Grâce à celle-ci, il peut se déplacer de manière sécuritaire sur des surfaces mouillées, comme près des piscines, car son pied artificiel est muni de caoutchouc antidérapant. Une fois rendu dans l’eau, il nage comme un poisson! », raconte Annie, la mère du petit garçon de 7 ans.
Les parents de William ont su dès la grossesse que leur fils devait être amputé de sa jambe droite, en raison d’une malformation congénitale. « En l’apprenant, j’ai vécu une période de gros stress. Ça n’a pas été facile, mais de voir des parents dans la même situation que nous lors d’un séminaire des Amputés de guerre, ça m’a aidée. Il a toujours vécu sans sa jambe, donc pour lui, il ne voit pas de différence. De voir que les autres enfants l’acceptent comme il est, c’est un soulagement pour un parent », avoue la mère dont le fils s’adonne à la pratique du hockey et du soccer depuis quelques années.
Si sa prothèse de tous les jours est payée par la RAMQ, celle qui lui sert dans l’eau est payée par l’organisme des Amputés de guerre dans le but d’aider le moral du jeune William. Il en coûte près de 5000 $ et elle doit être remplacée chaque année pour ajuster la grandeur. « C’est un stress financier de moins, on est reconnaissants envers l’organisme », affirme Annie.
Le Maskoutain a fait ses premiers pas à l’âge de 17 mois, près de six mois après avoir eu sa première prothèse. À ce jour, il a subi plus d’une dizaine d’opérations en lien avec l’amputation de sa jambe droite.
Inscrit au programme Les Vainqueurs de l’Association des Amputés de guerre depuis sa naissance, William bénéficie aussi d’une nouvelle prothèse qui lui sert dans la vie de tous les jours.