Afin de ne pas gâcher la surprise, on évitera de dévoiler le dénouement de LOL : qui rira le dernier. En entrevue avec LE COURRIER, Rosalie Vaillancourt a néanmoins reconnu que le défi était grand dans le cadre de cette émission, dont le concept est de réunir des personnalités… sans qu’elles aient le droit de rire.

« Je me suis dit : essaie de ne pas faire de blagues, sauf celles que tu as préparées, raconte la Maskoutaine, qui est habituellement un bon public pour ses propres blagues. Je me suis pratiquée à les faire devant des gens pour ne pas rire de mes jokes. Quand il me venait une idée de blague spontanée – et j’en avais –, il fallait que je me retienne, sinon je savais que j’allais me faire rire. C’était difficile de ne pas improviser. C’est là que je me fais rire sinon, quand je dis quelque chose que mon cerveau n’a même pas encore pensé. »

Pour cette compétition, lors de laquelle un montant de 100 000 $ était à l’enjeu pour soutenir la cause choisie par la personnalité gagnante, on trouvait Katherine Levac, Philippe Laprise, Roxane Bruneau, Stéphane Rousseau, Neev, Mariana Mazza, Fabien Cloutier, Pier-Luc Funk et Tailaire « Tai TL » Laguerre.

Ce printemps, Rosalie participera à une autre compétition télévisuelle, Sortez-moi d’ici, qui sera diffusée sur les ondes de TVA. Dans celle-ci, des personnalités bravent la jungle et ses défis dans le but de remporter un montant pour une cause de leur choix.

Complètement Lycée de retour

Rosalie Vaillancourt reprend aussi le rôle d’Allison Thompson dans le cadre de la deuxième saison officielle de sa série Complètement lycée, disponible depuis hier sur Crave.

L’humoriste, qui porte aussi brillamment le chapeau de comédienne, se réjouit de voir que ce projet déjanté continue de grandir. « C’est ce que je souhaitais depuis le début, que les gens comprennent le projet et qu’ils tripent. Les gens du milieu aiment vraiment ça aussi et m’écrivent pour jouer dedans. Ça fait quand même plaisir de voir que ça intéresse les gens. » La série, qui reprend les codes de séries pour ados américaines, a d’ailleurs attiré l’attention de producteurs en France qui ont acheté les droits pour le marché français.

Au-delà de sa signature unique, où le script est enregistré en anglais avant qu’une traduction en français soit ajoutée pour accentuer le caractère comique, la trame narrative de cette série a su captiver l’auditoire depuis les premiers mini- épisodes qui avaient été dévoilés sur le Web avant la première saison.

« Ce qui marche le mieux de la série, c’est qu’on ne s’est pas juste pris pour une série drôle qui fait de la comédie. Les auteurs se sont mis dans la peau d’auteurs de drame pour ados et ensuite ils ont ajouté les niaiseries [aux textes]. Mais au début, on pense à une courbe dramatique intense », souligne Rosalie.

Cette nouvelle saison à New Garden Hills Valley sera remplie d’amours interdits, d’hypersexualisation, de drogues et, plus sérieusement, de maladie incurable.

« Allison Thompson veut rentrer à Harvard, comme on le sait tous, mais Harvard n’accepte pas les femmes et les hommes qui n’ont rien vécu avant. Ce qu’elle en comprend, c’est qu’elle ne peut pas rentrer vierge à Harvard, donc elle se dévergonde et elle se fait un ami qui lui fait prendre des drogues. Ça devient vraiment intense, mais c’est drôle, la façon que ça crash. »

En parallèle, une nouvelle professeure de mathématiques, jouée par Julie Le Breton, viendra troubler le personnage de Brian, incarné par Pierre-Yves Roy-Desmarais, en éveillant chez lui des désirs interdits.

« On a aussi un épisode spécial inspiré du film Un vendredi dingue, dingue, dingue dans lequel on fait le changement entre deux personnages pendant la nuit et c’est vraiment drôle. Selon moi, c’est le meilleur épisode qu’on a fait! »